C'est cet article 8 de l'ordonnance qui avait supprimé la notion de ristourne provoquant des réactions diverses.
En réintroduisant les ristournes commerciales, la France s'expose à un contentieux avec la Cour de justice de l'union européenne. La ristourne, telle qu'elle est promulguée, risque de réduire le biologiste à un simple prestataire de service.

Cet été, lors de la discussion de la Loi Fourcade, l'Assemblée avait rédigé un texte assouplissant les possibilités de ristournes qui semblait convenir à toutes les parties et que le SDB soutenait. Elles devenaient possibles "dans le domaine de la biologie entre des établissements de santé dans le cadre de conventions, de groupements de coopération sanitaire ou de communautés hospitalières de territoire".
Cette rédaction a la faveur des syndicats de biologistes médicaux. C'est ainsi que l'on peut lire dans le dernier Option Bio du 19 décembre 2011 « La ristourne version Milon (ci-dessus) a les faveurs de Dominique Caillat (SLBC) car non-marchande dit-il en voulant au passage, tout comme François Blanchecotte (SDB), bannir le mot « ristourne » du vocabulaire de la biologie médicale au profit de "tarification libre".

Le dernier "round" aura lieu à partir du 24 janvier 2012, jour où la proposition de loi Boyer-Préel sur l'approbation de l'ordannace, sera discutée à l'Assemblée nationale.