À 53 ans, Agnès Buzyn est médecin et Professeur d’hématologie. Elle a travaillé à l’Hôpital Necker (AP-HP) et a mené des activités de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Elle a occupé de nombreuses fonctions dans plusieurs institutions du secteur de la santé, notamment en tant que Présidente de l’Institut de radioprotection et de sécurité nucléaire, entre 2008 et 2011, puis, jusqu’à son arrivée à la HAS, en tant que Présidente de l’INCa. À ce poste, Agnès Buzyn a notamment travaillé à la mise en œuvre du troisième Plan cancer. C’est la troisième présidente de la HAS depuis la création de cette autorité mais c’est la première fois qu’une femme accède à cette fonction.
Renforcer les outils et procédures d’évaluation
Lors de son audition devant les parlementaires, le Pr Agnès Buzyn a dévoilé les grandes lignes de ses projets. Elle a en outre assuré que son « parcours professionnel et médical est cohérent avec les missions de la HAS ». Après avoir achevé le mandat en cours du Pr Jean-Luc Harousseau, elle s’est engagée à n’effectuer qu’un seul mandat à la tête du Collège de la HAS. Elle compte tout d’abord renforcer les outils et les procédures d’évaluation de la Haute Autorité « face à l’irruption de l’innovation de rupture ». Elle ambitionne également d’assurer « le rapprochement entre l’évaluation médico-économique et l’évaluation médicale ».