Le 31 décembre 2017 constituait une étape importante dans le monde de la biologie médicale en France puisqu’il s’agissait de la première échéance fixée aux LBM, dans le cadre de l’obligation législative d’accréditation de leur activité. 864 LBM sont aujourd’hui accrédités, soit 99,3 % d’entre eux.
Le Cofrac considère que le « pari » est « gagné » pour les LBM. Ces derniers devaient remplir deux critères au 31 décembre 2017 :
-être accrédités sur chacune des familles d’examens pratiqués,
-être accrédités sur au moins 50 % de leur activité.
Modification optimale du calendrier
Instaurée via l’ordonnance n°2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale, l’obligation d'accréditation vise à garantir la compétence et la qualité des prestations fournies par les LBM. « L’accréditation de la quasi-intégralité des LBM au 31 décembre 2017, à quelques rares exceptions près pour des raisons de restructuration ou de situations exceptionnelles, est indéniablement une réussite qui récompense l’effort collectif », soutient le Cofrac. D’après ce dernier, la modification de calendrier laissant jusqu’au 31 décembre 2017 aux LBM pour être accrédités lui a permis de programmer de façon optimisée les évaluations, au regard des ressources en évaluateurs mis à sa disposition, et à tous les LBM de bénéficier de délais suffisants pour se mettre en conformité avant l’échéance.
A venir
Les Agences régionales de santé ont été informées que le processus d’accréditation n’était pas achevé pour cinq LBM qui ont fait l’objet d’une première décision défavorable d’accréditation, et pour lesquels la maîtrise des écarts relevés lors de leur évaluation initiale doit être vérifiée. Un LBM s’est également vu notifié un refus d’accréditation.
La prochaine étape pour les LBM devrait consister, d’ici le 1er novembre 2020, à obtenir l’accréditation sur la totalité de leur activité.