« Cette nouvelle formule entrera en application dès la rentrée 2018 », a confirmé Jean-Louis Beaudeux, doyen de la faculté de pharmacie de Paris Descartes aux journalistes du Quotidien du pharmacien, le 25 janvier dernier. Selon leurs confrères du Quotidien du médecin, les facultés de médecine de Lille et de Brest « envisagent également de se lancer ».
Oral de repêchage
Selon eux, la nouvelle sélection des étudiants s’effectuera avec deux épreuves écrites (principalement sous forme de QCM) à chaque fin de semestre. Les étudiants classés dans la limite de 80 % des places seront admis et entreront en seconde année d’études médicales (en médecine, en odontologie, en pharmacie, etc.).
Les 20 % de places restantes seront attribuées à l'issue d'un examen oral de repêchage. Le nombre d'étudiants pouvant se présenter à cet oral sera « le double ou triple » du nombre de places restant à répartir. Dans le cadre de cette épreuve, des « critères d'évaluation non perceptibles à l'écrit et plus discriminants » seront pris en compte, poursuit le Quotidien du médecin : motivation, adaptation aux études, qualités humaines ou relationnelles, projet professionnel...
Les étudiants qui ne réussiront à entrer en deuxième année malgré leurs notes supérieures à la moyenne pourront être admis en deuxième année de licence s'ils ont validé 60 crédits ECTS. Ils bénéficieront d’une ultime chance de passer le concours à l’issue de deux ou trois années dans d’autres licences universitaires, avec l’extension promise du nombre de places offertes dans le cadre des passerelles dites « alter-Paces ».
Arrêté ministériel à venir
Cette réforme doit être actée dans les prochaines semaines par un arrêté du ministère. L’objectif est de proposer des alternatives au concours ultrasélectif qui intervient en fin de première année, qui écarte chaque année plus de 80 % des candidats.