Mr X, biologiste médical au sud de la Loire, vient de recevoir la notification d'accréditation de son laboratoire qui est accrédité pour 88% sur cinq familles. Mais comme il écrit au bureau du SDB, le sentiment qui l'habite est partagé : « je suis fier de respecter le plan d'action que nous avons établi en 2010 au sein de notre petit laboratoire », mais ce sentiment est « gâché par un nouveau retard dans les délais qu'impose le Cofrac, ou plutôt que le Cofrac s'évertue à ne pas respecter ».
Et Mr X de détailler étape après étape « un an de relation avec le Cofrac où prédominent ses retards incessants ». Et s'ensuit une chronologie des faits qui fait ressortir une succession de délais très courts imposés au laboratoire par le Cofrac et de délais de réponse longs non respectés par le Cofrac lui-même. Cofrac qui s'arrange pour, petit à petit, supprimer ses propres obligations de respect de délais vis-à-vis des lbm. Deux mois pour l'envoi d'un courrier par ci, non-respect de son propre planning par là, la litanie en est drôle si toutefois cela n'affectait pas la vie quotidienne de centaines de LBM. Non, décidément, le Cofrac n'a ni leçons à donner ni exigences à avoir vis-à-vis des biologistes.