Le SDB reconnaît le travail de qualité fourni par les infirmières et juge, sur le principe, la revalorisation de cet acte comme un signe positif. En revanche, le SDB s’inquiète des effets secondaires que pourrait provoquer la distorsion ainsi introduite pour un même acte, selon qu’il est réalisé par une infirmière ou par un technicien de laboratoire :

• Sans même évoquer notre interrogation sur la légalité d’une telle différence de traitement, cette décision dévalorise le travail des techniciens de laboratoire, ce qui pourrait hypothéquer l’avenir de cette profession tout aussi estimable et nécessaire.

• Dans le respect des principes de qualité qui animent l’ensemble des professionnels de santé sur le territoire, la valorisation d’un acte - sa cotation - doit être similaire quel que soit le personnel qui le réalise. Pour le patient, la qualité attendue est la même, indépendamment du statut de l’opérateur impliqué. Il n’y a donc aucune raison pour que la cotation du prélèvement sanguin soit différente selon que l’acte est réalisé par une infirmière ou par un technicien de laboratoire.

Dans le respect de la tradition instaurée par le SDB, un dialogue est actuellement en cours avec la caisse d'Assurance maladie en vue de parvenir à une solution satisfaisante pour l’ensemble des parties.