Les chiffre d’affaires des industriels du diagnostic in vitro auprès des laboratoires de biologie médicale, qui représente 80 % de ses parts de marché, a régressé de 0,4 % en 2014. Cette baisse, soulignent les industriels, s’ajoute à celles de 0,3 % en 2012 et de 0,3 % en 2013.
30 millions d’euros en moins en trois ans
Le marché du diagnostic in vitro, d’une valeur de 1,414 milliard d’euros, a perdu 30 millions d’euros depuis 2011. Parallèlement, alors que l’augmentation de la prévalence du diabète est très forte, le chiffre d’affaires de l’autodiagnostic de la glycémie est resté inférieur, en 2014, au niveau qu’il avait atteint en 2009.
Pour le Sidiv, les entreprises de ce secteur sont « les victimes indirectes de la régulation économique des actes de biologie médicale et des produits de santé ». De plus, « elles évoluent dans un environnement réglementaire draconien en pleine mutation ». Les industriels évaluent ainsi à 2 milliards d’euros l’impact du futur nouveau règlement européen, dont 300 millions d’euros pour les seuls producteurs Français.
Le Sidiv estime donc que les « industries du diagnostic in vitro doivent faire face à une dégradation notable de leur situation économique, qui impacte leurs budgets de recherche et développement, leur capacité d’innovation, les investissements en production, l’attractivité du territoire et, in fine, les patients ».