Aussi, le SDB réitère-t-il sa revendication dassouplissement du cadre légal de laccréditation pour réintroduire un peu de bon sens dans le dispositif afin quil soit acceptable et supportable par tous les laboratoires du territoire, du secteur libéral comme du secteur hospitalier, lequel admet ne pas pouvoir respecter les exigences actuelles. Une demande plus que raisonnable du SDB lorsque lon constate que le caractère obligatoire de l'accréditation n'existe nulle part ailleurs en Europe.
En tout état de cause, le SDB soppose avec force à la solution envisagée dun traitement différencié des deux secteurs ainsi que des voies A et B. Toute rupture dégalité de traitement entre les deux secteurs ou entre les deux voies serait, comme jai déjà eu loccasion de le dire, un casus belli qui conduirait le SDB à sopposer à laccréditation.
Enfin, au-delà de lassouplissement de la base légale et de la préservation de lunicité de traitement des laboratoires de biologie médicale, le SDB demande que lexigence de pragmatisme et de bon sens soit également de mise sur le terrain. Les guides techniques doivent s'efforcer de simplifier la norme et de l'adapter à nos réalités, les accréditeurs devant quant à eux faire preuve de discernement. Une mesure obligatoire est en effet souvent vécue comme une sanction. Essayons de la rendre supportable.
Le SDB rappelle que la norme mondiale ISO 15189 met particulièrement laccent sur la phase préanalytique, période délicate de lexamen de biologie médicale durant laquelle surviennent la plupart des variations. Or, il est étonnant que le Cofrac ne semble pas la prendre en compte dans ses exigences analytiques.
François Blanchecotte,
Président du SDB