Le virus Zika appartient à la famille des Flaviridae comme celui de la dengue. Il se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique du genre Aedes dont Aedes aegypti. Les mesures individuelles de protection contre les piqûres de moustique sont donc indispensables pour se protéger contre le développement d’une épidémie. Contrairement au moustique vecteur du paludisme, le moustique Aedes a une activité principalement diurne. C’est donc aussi la journée qu’il faut se protéger. C’est pourquoi le ministère de la Santé recommande de porter des vêtements couvrants, d’utiliser des produits répulsifs adaptés et de protéger les berceaux et poussettes avec des moustiquaires.

Les autorités de santé publique préconisent aussi aux personnes résidant ou devant se rendre dans ces régions pendant les vacances scolaires d’adopter un certain nombre de mesures susceptibles de prévenir toute dissémination du virus. Il leur est aussi demandé de détruire les larves ainsi que les gites potentiels de reproduction des moustiques dans et autour de l’habitat.

Pas de traitement curatif

Le virus Zika sévit principalement dans l’ensemble de la zone intertropicale. D’octobre 2013 à avril 2014, il a été à l’origine d’une épidémie en Polynésie française. Par ailleurs, au 1er décembre 2015, neuf États d’Amérique latine (Chili, Brésil, Colombie, Salvador, Guatemala, Mexique, Paraguay, Suriname et Venezuela) ont confirmé la circulation autochtone du virus.

Les symptômes provoqués par le virus Zika sont le plus souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures) avec des éruptions cutanées. Ils se manifestent entre trois à douze jours après la piqûre par un moustique contaminé. À ce jour, il n’existe ni vaccin ni traitement curatif et la prise en charge est uniquement symptomatique. Enfin, les femmes enceintes sont jugées particulièrement à risque car elles sont susceptibles de développer des malformations congénitales.