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L'ACTUALITÉ

Les enjeux du dépistage du cancer de l'utérus Spécial

03 juillet 2020

Depuis le 1er avril dernier, les Caisses prennent en charge le test HPV en dépistage primaire du cancer du col de l’utérus. Et ce, pour toutes les femmes de 30 à 65 ans. Un tournant tant pour les patientes que pour les biologistes médicaux dans la mesure où ce cancer peut être évité grâce, d’une part, à la vaccination et, d’autre part, au dépistage. Cela valait bien de figurer au programme de la première émission Bio-M, l’émission lancée par le SDB et diffusée sur la chaîne YouTube. Bertrand Van Roy, chef de produit de biologie moléculaire chez Roche Diagnostics France, revient sur le sujet. 

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A ce jour, la couverture vaccinale contre le cancer de l'utérus est notoirement insuffisante avec seulement 20 % des jeunes femmes vaccinées tandis que la participation au dépistage de ce cancer est basée sur le volontarisme des intéressées et que seuls 60 % de ce public cible s’y soumet. A ces chiffres, s’ajoute une donnée méthodologique qui conditionne l’efficience du protocole. En effet, jusque-là, le dépistage était réalisé par cytologie sur frottis cervico-utérin. Sachant qu’il a été démontré scientifiquement que pareil procédé a une sensibilité insuffisante. Avec, à la clef, une pertes de chance pour 192 000 femmes sur cinq ans, avait estimé, en 2018, le SDB.

C’est pourquoi, depuis plusieurs années, le Syndicat militait, auprès des tutelles, en faveur du remplacement de la cytologie par le test moléculaire de recherche des papillomavirus oncogènes (HPV) en dépistage primaire. C’est désormais chose faite, la Haute autorité de santé (HAS) ayant fait évoluer en ce sens ses recommandations. Et ce, pour passer d’une cytologie tous les trois pour les femmes de 30 à 65 ans à un test HPV tous les cinq ans. En revanche, pour les plus jeunes (âgées de 25-30 ans), rien ne change : elles demeurent soumises à un dépistage par cytologie. Un revirement à 180 degrés censé permettre d’atteindre les objectifs du ministère de la Santé. A savoir, d’ici dix ans, une hausse de 20 points pour atteindre 80 % de couverture en terme de dépistage ainsi qu’une baisse de 30 % de l’incidence et de la mortalité de ce cancer.

Un volume d’activité multiplié par dix

Reste, à présent, à faire entrer dans les mœurs cette nouvelle donne officialisée en pleine crise sanitaire alors que le Covid-19 monopolisait le devant de la scène médiatique. D’où un premier défi, évident au regard du manque de visibilité dont a pâti cette décision : celui de la communication afin d’informer, par le biais de campagnes, les patientes, en particulier non répondantes, et les prescripteurs. En somme, « de mobiliser les acteurs de santé (médecins, gynécologues, sages-femmes etc.) et de faire en sorte qu’ils insistent sur le caractère fondamental de ce dépistage », explique Bertrand Van Roy, chef de produit de biologie moléculaire chez Roche Diagnostics France.

La promotion du test HPV est synonyme d’enjeux pour les laboratoires de biologie médicale. Tout d’abord, sur le plan logistique, dans la mesure où il va leur falloir être en capacité de faire face à la recrudescence du nombre de tests HPV, lequel passera de quelques centaines de milliers à plusieurs millions avec, à la clef, un volume d’activité multiplié par dix. Le tout en garantissant des délais de rendu des résultats. Ce qui n’est pas évident quand le test est positif puisqu’un deuxième est alors nécessaire pour effectuer un triage des HPV positifs. Cela implique, parallèlement, de gérer un grand volume de pots à traiter, lesquels ne sont pas des tubes. Ce qui nécessite d’équiper les chaînes préanalytiques pour effectuer le débouchage et le rebouchage mais également des prétraitements.

Quant aux LBM qui ne pratiquaient pas les tests HPV, ils vont devoir, pour ce faire et être accrédités en la matière, se doter d’automates dédiés répondant aux recommandations de la HAS. Ce qui impliquera d’opter pour un type de technique (en ADN ou ARN, avec un génotypage partiel ou pas). Quelle que soient la modalité choisie, elle comportera obligatoirement un contrôle de cellularité destiné à s’assurer de l’intégrité du prélèvement, nomment en cas d’autoprélèvement et/ou de transfert de l’échantillon. « Le but est en effet de pouvoir rendre un résultat dans de bonnes conditions et surtout d’éviter les faux négatifs », insiste Bertrand Van Roy. Concernant, les données de validation clinique et analytique, la liste des trousses a été validée par le Centre national de référence, lequel a indiqué les milieux de prélèvement qui seront validés avec lesdites trousses.

Développer l’autoprélèvement

Autre point essentiel, le développement de l’autoprélèvement. Un élément indispensable pour améliorer la qualité du dépistage et faciliter son accès par les femmes non répondantes en leur proposant une solution facilement applicable. « A cet égard, les industriels travaillent à la validation de kits d’autoprélèvement également susceptibles de faciliter l’accréditation des laboratoires », confirme Bertrand Van Roy. Ils pourront notamment prendre la forme de dispositifs spécifiques et designés ou d’un écouvillon sec au niveau vaginal, positionné dans un tube de prélèvement.

Enfin, en bout de chaîne, les laboratoires veilleront à faire remonter les données aux structures régionales de dépistage des cancers, comme ils l’ont toujours fait, mais également à d’autres organismes.

 

Des chiffres qui disent tout

Le cancer du col de l’utérus, c’est :

  • près de 3 000 nouveaux cas par an ;
  • 1 000 décès annuels ;
  • plus de 99 % des cas causés par le HPV (Papilomavirus humain) ;
  • 80 % des femmes infectées par ce virus au cours de leur vie sexuelle.

Informations supplémentaires

  • Accès Restreint: oui
Dernière modification le mardi, 13 octobre 2020
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