La situation actuelle
Aujourd’hui, réaliser une carte de groupe nécessite deux prélèvements différents, donc deux examens différents. Chacun d’eux fait l'objet d'une double détermination réalisée par deux techniciens distincts. Cette répétition d’examens et ces précautions méthodologiques visaient à écarter le risque d’erreur.
Ce que prévoit le projet d’arrêté
Le ministère de la Santé considère que l’évolution des techniques permet de simplifier le processus sans perdre en sûreté des résultats. Ainsi, le texte prévoit qu’« en cas de technique automatisée, et s’il existe une liaison informatique entre l’automate et le système d’information du laboratoire (SIL) », « le phénotypage érythrocytaire s’effectue, au moyen d’une détermination, sur un échantillon biologique unique ».
Le projet d’arrêté prévoit toutefois des modes « dégradés ». Ainsi :
- « s’il n’existe pas de liaison informatique entre l’automate et le système d’information du laboratoire (SIL) », « la saisie des résultats dans le système d’information du laboratoire est effectuée indépendamment par deux personnes habilitées différentes ».
- et « en cas de technique manuelle », « la détermination du phénotype érythrocytaire repose obligatoirement sur deux tests réalisés sur un échantillon biologique unique » et « exécutés par deux personnes habilitées différentes ».
En outre, le projet de texte ne fait aucune référence à la carte de groupe. Est-elle destinée à disparaître ?